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      Le transhumanisme est un courant culturel et intellectuel qui prône l’usage des sciences et des techniques afin d’augmenter les performances physiques et morales des êtres humains. C’est l’avènement de recherches scientifiques pluridisciplinaires, alliant les nanotechnologies, les biotechnologies, l’informatique et les sciences cognitives : la “convergence NBIC”. Ce courant idéologique s’est développé surtout aux Etats-Unis, avant d’acquérir plus récemment ses lettres de noblesse en Europe, puis d‘être sujet d’une “course” à la technologie dans le monde entier, avec en particulier la Chine et l’Union Européenne qui concurrencent les USA dans le domaine de  l’intelligence artificielle. Soutenu par des géants du Web à l’instar de Google, il possède des moyens financiers considérables et promet, chez ses partisans les plus extrêmes, comme avènement final, la “mort de la mort”, pour citer Laurent Alexandre le porte-parole français du transhumanisme, et finalement l’apparition d’une nouvelle espèce augmentée, les “post-humains”.

Véritable solution pour l’amélioration de la condition humaine pour certains, il représente un danger sans précédent pour d’autres, et nous verrons qu’il est le sujet de nombreuses questions philosophiques et éthiques.

Le Transhumanisme

       Si nous verrons plus tard que certains principes fondamentaux du transhumanisme peuvent remonter aux Lumières voire aux débuts de notre Humanité, le terme et la notion sont apparus dans la deuxième moitié du XXème siècle. C’est Julian Huxley, frère d’Aldous Huxley (Le Meilleur des Mondes, 1932) et biologiste britannique théoricien de l’eugénisme, qui semble avoir parlé de  “transhumanisme” pour la première fois. Il ne lui donnait cependant pas la définition précise que l’on en a aujourd’hui. Voici ce qu’il en disait :

       “L'espèce humaine peut, si elle le souhaite, se transcender elle-même - pas seulement sporadiquement, un individu ici d'une manière, un individu d'une autre manière - mais dans son intégralité, comme l'humanité. Nous avons besoin d'un nom pour cette nouvelle croyance. Peut-être que le transhumanisme servira : l'homme restant homme, mais se transcendant lui-même, en réalisant de nouvelles possibilités de et pour sa nature humaine.” (Le Transhumanisme, 1957)

Au XXe siècle, d’un point de vue général, les découvertes scientifiques - en génétique notamment - marquent et occupent les esprits. On entrevoit la possibilité d’être un jour capable d’améliorer l’humain, mais cette perspective pleine de questionnements sur notre identité effraie. La science-fiction connait un succès réel et particulièrement à travers les dystopies. En effet, l’avenir sous la technologie est présentée sous un jour inquiétant : le roman qui aura le plus de répercussion est Le Meilleur des Mondes, d’Aldous Huxley. Comme nous l’avons expliqué dans l’introduction, ce roman qui appartenait autrefois à la science-fiction fait aujourd’hui partie du genre de l’anticipation, c’est-à-dire qu’il est passé de la catégorie du “totalement fictif et imaginaire” à celle du “possible, probable dans le futur”. Huxley a en effet anticipé nombre de pratiques qui aujourd’hui seraient scientifiquement possibles. De nos jours, les dystopies fleurissent encore, et par champs entiers (littérature jeunesse, romans de gares, mais aussi films, séries …) ce qui reflète bien le caractère inquiétant mais aussi fascinant que véhicule l’idée d’une société adoptant les progrès technologiques que prône le transhumanisme aujourd’hui, bien qu’il n’y soit pas nommé.   

       La notion de transhumanisme, quant à elle apparaît à partir de 1960 environ. Ettinger, dans son livre The Prospect of Immortality (1962), lance le principe de cryogénisation - qui part du principe que dans le futur les Hommes auront développé de telles technologies qu’ils seront immortels et capables de ramener à la vie nos corps si nous réussissons à les conserver jusque là (et qui restera à son grand malheur marginal et de réputation macabre) -, avant de publier en 1972 Man into Super Man, qui esquisse ce qui deviendra le large courant du transhumanisme, en discutant des différentes avancées technologiques pour l’amélioration de l’homme. Puis en 1989 FM Esfandiary publie Êtes-vous un transhumain ? , où il décrit ce qu’il considère comme les signes de l’émergence du transhumanisme. FM Esfandiary, alias FM 2030 car selon lui  “en 2030, nous serons immortels et tout un chacun aura de grandes chances de vivre éternellement”, est l’un des premiers futurologue et forma dans les années 60 un groupe de futuristes optimistes ; on peut dire que c’est un des principaux avant-gardistes du transhumanisme. Pour lui, l’état de transhumain est un état transitoire vers la nouvelle espèce des posthumains, point de vue partagé par beaucoup de transhumanistes actuels. Dans les années qui suivent, Max More publie le premier numéro du magazine Extropy (en 1988) - “extropie” qui s’oppose à la notion d’entropie c’est-à-dire aux idées de désorganisation et de déclin, repose sur la conviction d’un progrès sans fin -  et fonde l’Extropy Institute, qui rassemble près de 2000 biologistes, artistes, informaticiens ou encore psychologues. En 1998, ce sont Nick Bostrom et David Pearce qui fondent “Humanity+”, une association basée en Californie qui décide de populariser le transhumanisme. Elle a adopté en 2006 le “traité transhumaniste”, écrit par de nombreux auteurs dont Nick Bostrom, David Pearce, Max More, Natasha Vita-More, Tom Morrow. Le courant transhumaniste s’est  d’ailleurs depuis développé considérablement, puisqu’il est maintenant pris au sérieux. En France, c’est en 2010 qu’est créée l’Association Française Transhumaniste par Marx Roux, qui organise des conférences et soutient les recherches scientifiques dans le but de faire connaître ce courant en France. Aujourd’hui, le transhumanisme monopolise l’attention de nombre de scientifiques, de philosophes et d’entrepreneurs influents de la Silicon Valley : manifestement ce qui n’était que pure science-fiction il n’y a même pas un siècle semble être sur le chemin de devenir notre réalité.  

Avènement du transhumanisme
L'émergence de la pensée transhumaniste

       Aujourd’hui le transhumanisme est un mouvement qui n’attire pas encore beaucoup l’attention ni du grand public ni des grands discours politiques européens. Pourtant cette vague de nouvelles technologies pourrait venir bouleverser notre quotidien très bientôt, et Luc Ferry parle même de révolution. Les Etats et les entreprises investissent largement dedans.

       Pour vous faire comprendre quels sont les objectifs du transhumanisme aujourd’hui, écoutons un peu ses représentants. Ainsi Max More disait “Nous avons des capacités limitées parce que nous pouvons avoir tendance à être dépressifs, anxieux, en colère ou jaloux. Tout cela vient de notre passé biologique. Nous ne devons pas accepter ces limites émotionnelles. [...] L’utilisation de la science et de la technologie est le meilleur moyen d’avoir raison des contraintes qui pèsent sur notre durée de vie, notre intelligence ou notre vitalité personnelle.” Ou bien dans l’article 1 de la déclaration transhumaniste, de Humanity +, signée et écrite par Nick Bostrom et Max More notamment : “L’avenir de l’humanité va être radicalement transformé par la technologie. Nous envisageons la possibilité que l’être humain puisse subir des modifications, tel que son rajeunissement, l’accroissement de son intelligence par des moyens biologiques ou artificiels, la capacité de moduler son propre état psychologique, l’abolition de la souffrance et l’exploration de l’univers.”

       Pour concrétiser les choses et donner une image plus nette de notre sujet, nous vous présentons ici un inventaire (non exhaustif) des aspirations scientifiques du courant transhumaniste dans sa globalité, ou quelles sont les techniques sur lesquelles on mise pour améliorer ou augmenter l’humain et dans quel but.  (Pour plus de détails sur les techniques scientifiques citées, vous pourrez cliquer sur le mot quand des précisions sur le sujet sont disponibles dans la partie “côté sciences”)

       Dans un premier temps, l’extermination de toutes les souffrances auxquelles l’on peut être sujet en tant qu’humain : à commencer par toute forme de maladie ou de handicap. C’est ici que l’eugénisme moderne et le transhumanisme se chevauchent.

Pour parvenir à ces fins, les techniques mises en oeuvre sont les tests prénataux, les tests préimplantatoires, le tri des embryons lors de fécondation in vitro, qui sont des méthodes que l’on pratique déjà, mais aussi les thérapies géniques, que l’on ne maîtrise pas encore tout à fait, et la promesse de Crispr Cas9, qui permettrait d’éditer le génome d’un embryon. Les recherches se portent particulièrement sur cette dernière découverte, qui serait révolutionnaire car, comme nous l’expliquons dans la partie consacrée particulièrement au Nouvel Eugénisme , CRISPR nous permettrait non seulement d’éviter au futur enfant tout handicap et toute maladie génétique, mais aussi de modeler cet enfant à sa guise. Il reste encore, nous le rappelons, tout de même de nombreuses avancées à effectuer avant d’arriver à ce stade.

      Selon les transhumanistes, la vieillesse et même la mort font tout aussi bien partie des pathologies à éradiquer. L’augmentation de la durée de vie est une aspiration cruciale du transhumanisme. Des recherches de thérapies pour réduire l’oxydation des cellules, responsables du vieillissement sont menées. Laurent Alexandre, porte parole du transhumanisme dans l’hexagone, annonçait dans son essai La mort de la mort (2011) que “l’homme qui vivra mille ans est probablement déjà né”. C’était d’ailleurs la promesse d’Ettinger en 1962. L’idée d’un humain immortel est aussi un aspect important : il reste de nombreux obstacles pour y arriver mais il n’y a à présent plus aucune raison rationnelle pour que l’homme n’arrive un jour à la “mort de la mort”, et ce grâce à la convergence de toutes les technologies (génétique - dépistage, thérapie génique, chirurgie génique-, médecine réparatrice grâce à l’étude et à l’utilisation des cellules souches, robotique, nanotechnologies, big data et intelligence artificielle sont les domaines qui, associés, pourraient bien faire mourir la mort).

       Max More nous explique que les sentiments tels que la tristesse, la jalousie, la haine font également partie des souffrances à faire disparaître d’après certains partisans du transhumanisme. C’est ici qu’intervient la Paradise-engineering, l’ingénierie du paradis, qui est axée sur la création de sentiments heureux continuels par des modifications de l’activité neuronale. Les principaux moyens avancés dans ce but sont l’ingénierie génétique, la psychopharmacologie avancée sélective, les neurosciences et les nanotechnologies. Nous remarquerons au passage que ce concept ressemble drôlement au principe du soma (drogue idéale qui permet de s’évader en “congé” pour ne jamais avoir à ressentir des sentiments tels que ceux cités plus haut) dans Le Meilleur des Mondes d’Huxley ...

       Pour l'amélioration de notre cerveau d’un point de vue plus global, c’est le Mind Uploading qui est le projet le plus prisé. Il est porté par Ray Kurzweil, représentant du transhumanisme très médiatisé dont nous reparlerons : le principe serait de simuler le cerveau humain par un ordinateur, de le “cartographier”. Cela nous donnerait la possibilité de “télécharger de la pensée” (d’où le nom), qui ne serait plus d’origine biologique mais proviendrait d’un Cloud, et, en dissociant notre être de notre corps, nous rendrait par là-même immortels.  

      Concrètement, les transhumanistes travaillent sur l’amélioration de nos capacités physiques principalement à l’aide d’hybridations homme-machine. Cela, on sait déjà le faire et on le fait déjà. Dans un but réparatoire, certes, mais mais le résultat n’augmente-t-il pas son porteur ? La question s’est posée lorsque Oscar Pistorius, athlète sud-américain amputé de ses deux jambes, a pu se mesurer aux coureurs valides lors des des épreuves du 400 mètres du championat du monde d’athlétisme, avant de se qualifier pour les JO de Londres. Est-ce que ses prothèses ne l’avantageraient pas par rapport à quelqu’un de valide ? Autre exemple : les prothèses de mains bioniques peuvent tourner à 360°, et les les implants rétiniens sont réglables pour être sensible aux infrarouges.

       Toutes ces augmentations de l’Homme induisent une révolution du modèle de la médecine. Depuis l’Antiquité et avant encore, la médecine avait pour but de réparer ce qui avait été endommagé. Elle était exclusivement thérapeutique. Avec l’arrivée du transhumanisme, les professions médicales ne sont plus présentée sous cet angle thérapeutique mais sous un nouvel angle d’augmentation/amélioration. Cette modification de l’objectif de la médecine est le trait caractéristique du transhumanisme : ce n’est plus ni réparer ni sélectionner, c’est augmenter ( traduction de enhance en anglais).

       Les recherches autour de ces nouvelles technologies sont sujettes à une course autour de la Terre. Elles séduisent énormément les entrepreneurs de la Silicon Valley : en 2013 Google annonce la création de Calico, sa société de biotechnologies dédiée à la lutte contre le vieillissement. Elle rachète aussi DNNresearch, start-up travaillant sur les neurosciences, et Deepmind, spécialisée en intelligence artificielle. En 2012, Google engage Ray Kurzweil, véritable star du transhumanisme que nous avons citée plus haut, comme directeur de l’ingénierie. En 2013 l’Union Européenne lance le Human Brain Project, projet scientifique estimé à 1.2 milliards d’euros sur 10 ans qui vise à simuler le cerveau humain grâce à un ordinateur. La même année, Barack Obama annonce la naissance de l’équivalent américain, l’Initiative Brain, et la Chine promet son propre China Brain Science Project d’ici peu. Décupler les capacités humaines intéresse aussi de très près l’armée américaine, qui investit via la DARPA : le développement d’exosquelettes militaires, comme TALOS, testé depuis 2016, ou de robots comme Big Dog.

Qu’est-ce que le transhumanisme aujourd’hui ?

Ethique et philosophie du transhumanisme

       Après toutes les révolutions que pourrait apporter le mouvement transhumaniste à nos sociétés et à notre humble condition humaine, il paraît évident que cela soulève énormément de questions éthiques et philosophiques. Voici un petit topo sur les fondements et les analyses philosophiques qui sont faites du transhumanisme.

       On retrouve en effet des aspects de la philosophie du transhumanisme - si je puis l’appeler ainsi - dans la continuité de courants de pensées qui ont marqué l’Humanité et qui peuvent remonter jusqu’à l’Antiquité. C’est ici à la quête de l’immortalité que je pense surtout. L’immortalité est le sujet des religions : c’est la promesse de l’islam comme du christianisme, en passant par le bouddhisme et la religion de la mythologie grecque. L’idée persistante est celle d’une vie après la mort car l’âme, et donc notre être est dissocié de notre corps. L’immortalité est aussi l’attribut des mythes comme La Fontaine de Jouvence, le Graal, Le Nectar et L’ambroisie. Cette fois-ci ce sont des objets qui accordent à l’humain une vie éternelle sur Terre. Le plus vieux récit du monde, L'Épopée de Gilgamesh, retrace le parcours d’un roi dévasté par la tristesse qui part à la quête de l’immortalité. Ce souverain (Gilgamesh) cherche à vaincre la mort car elle vient de s’emparer de son ami le plus précieux, son alter ego, Enkidu ; mais, alors qu’ayant entendu parler de la fleur de Jouvence il parvient enfin à se la procurer, il se la fait dérober. La conclusion du héros, qui est la morale de ce conte philosophique, est que ce n’est pas dans la nature de l’Homme d’être immortel. Il faut vivre son temps et profiter de sa vie : accepter la mort sans pour autant abandonner l’idée d’une vie bonne. Mais à présent, peut-être que nous ne sommes plus obligés de l’accepter : peut-être que nous avons les moyens d’amener l’Humanité à “la mort de la mort” (livre à ce propos de Laurent Alexandre). Le transhumanisme arrache cette quête aux mythes et aux religions pour la confier à la science, et la rendre accessible, réalisable, la concrétiser. Cela fut tenté déjà par les alchimistes (Nicolas Flamel en Europe, plusieurs souverains en Chine), mais sans grand succès, car l’avancée de la science à l’époque ne lui permettait pas de faire cette quête religieuse sienne.

       La philosophie du transhumanisme est aussi celle d’un humain maître de sa propre évolution et capable de se parfaire par lui-même. Selon de nombreux auteurs - par exemple Gilbert Hottois - c’est un héritage de la philosophie des Lumières. Elle relève du détachement de l’Homme par rapport aux religions (nous ne sommes plus déterminés par Dieu, mais en capacité de nous déterminer nous-mêmes) et se trouve dans la continuité de la pensée rousseauiste d’une perfectibilité humaine extensible indéfiniment : d’ailleurs, les Lumières ne se contentaient pas d’imaginer le perfectionnement de l’Homme avec une vision  sociale et politique comme on a tendance à le croire de nos jours, mais également d’un point de vue scientifique. Condorcet énonce clairement cet aspect dans Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain (1795) : “L’espèce doit-elle s’améliorer, soit par de nouvelles découvertes dans les sciences et dans les arts et, par une conséquence nécessaire, dans les moyens de bien-être particulier et de prospérité commune ; soit par des progrès dans les principes de conduite et dans la morale pratique ; soit enfin par le perfectionnement réel des facultés intellectuelles, morales et physiques, qui peut en être également la suite, ou de celui des instruments qui augmentent l’intensité et dirigent l’emploi de ces facultés, ou même dans celui de l’organisation naturelle ?”. Alors, le transhumanisme est-il une extension de l’humanisme des Lumières ? Pour certains, oui, pour d’autres le transhumanisme est plus déshumanisant qu’humaniste. Pour Joël de Rosnay, on désigne par humanisme, toute pensée qui met au premier plan de ses préoccupations le développement des qualités essentielles de l’être humain. L’humanisme repose sur la capacité à déterminer le bien et le mal en se fondant sur des qualités humaines universelles, en particulier, la rationalité. Il est l’affirmation de la dignité et de la valeur de tous les individus. C’est la raison pour laquelle on peut être amené à douter du caractère humaniste du transhumanisme, qui apparaît plutôt comme une démarche élitiste, égoïste et narcissique".

       Un autre aspect de la pensée transhumaniste empruntée aux Lumières est la foi immuable placée dans le progrès et dans la science, capable de résoudre tous les maux. Cela atteint son sommet justement dans la pensée des transhumanistes les plus “extrêmes”, par l’idée que la science est capable de tout résoudre (la mort y compris, par exemple) : dans une conférence le CEO de Google, Eric Schmidt lançait ainsi “Si nous nous y prenons bien, je pense que nous pourrons réparer tous les problèmes du monde”. Cet optimisme scientiste à son comble dans le milieu de la Silicon Valley est baptisé solutionnisme.  

Les interprétations philosophiques

Ce site a été créé par des élèves de Première S dans le cadre des TPE. Nous espérons qu'il vous plaira. Bonne navigation !

Louison CHAUVIN

Eliette LEBRUN

Camille LUCOT

Lycée Nodier, Dole, Académie de Besançon

Entre Eugénisme et Transhumanisme

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Comment l'Homme cherche-t-il

à améliorer l'humain ?

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